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S'il en a encore sous le pied, Neymar confirme sa montée en puissance

Sophie 2018-07-03 01:37:03 评论

Buteur et passeur, Neymar a assumé ses responsabilités contre le Mexique (2-0). Il symbolise un Brésil convaincant et encore perfectible.

Le parallèle n'avait échappé à personne. Surtout pas à Thiago Silva. Quand le capitaine de la Seleçao s'est présenté en conférence de presse, dimanche, il s'est empressé de commenter les prouesses de Kylian Mbappé et Edinson Cavani. Comme si son grade à Paris l'accompagnait dans son aventure russe. Le leader qu'il est a alors placé le curseur sur Neymar. "Je me suis dit que dans notre match ce sera au tour de Neymar. Ils (Mbappé et Cavani) ont tous les deux été fondamentaux. Espérons qu’il sera aussi inspiré qu’eux". Alors la cote n'était pas énorme, mais le souhait du Parisien a bien été exaucé.

Contrairement à 2014, il est l'homme fort d'une vraie équipe

Dans les faits, ce Brésil dégage finalement l'impression contraire de celle qu'il avait diffusée il y a quatre ans, au pays. Neymar est aujourd'hui l'homme fort d'une équipe, là où il était avant l'unique guide d'un groupe qui n'en était pas une. Une équipe équilibrée, structurée, disciplinée. Presque rationnelle. Dans la première période de ce huitième de finale, le Mexique a tenté d'optimiser ses armes en explosant rapidement en contre à chaque ballon récupéré pour transpercer les Auriverde, comme il l'avait fait contre l'Allemagne. Neymar, lui, a eu deux ou trois joueurs sur ses talons en continu. Mais comme son équipe, le numéro 10 a montré sa faculté à résoudre la problématique imposée par l'adversaire. Il a fait beaucoup, avec peu.

Pour illustrer le constat, il y a eu cette percussion individuelle au milieu du premier acte, par exemple. Une action qui lui ressemble : fixation, accélération, changement de direction, frappe. L'une des rares actions où il s'est retrouvé dans la situation qu'il affectionne le plus, en un-contre-un face au jeu. La superstar du Paris Saint-Germain a aussi pris des coups, ce qui a pu engendrer un coup-franc bien placé qu'il a botté sans réussite. 

Autour de lui, l'homme du premier tour, Philippe Coutinho, s'est montré plus discret dans ce huitième de finale, mais Willian, côté droit, a beaucoup proposé. Et avec un milieu compact et complémentaire, Neymar a eu toute la lattitude nécessaire pour se consacrer à la création. Il reste bien le déclencheur. L'homme qui appuye sur l'interrupteur. Face à une défense regroupée, son incursion dans l'axe avec une talonnade dans la course de Willian a complètement cassé le verrou mexicain, avant qu'il ne se replace devant la ligne de but pour reprendre le centre fort du joueur de Chelsea (1-2, 52e). Un but qui rappelle d'ailleurs son tout premier au Parc des Princes, contre Toulouse (6-2), avec Rabiot dans le rôle de Willian.

Dans l'attitude, Neymar semble aussi plus serein, bien que tout ne soit pas parfait. Après un premier match (contre la Suisse) où il semblait autant vouloir rassurer les autres que se rassurer lui-même, le numéro 10 a trouvé le bon dosage pour ne pas forcer son jeu. Entre deux éclairs, il n'hésite plus à temporiser pour repasser derrière, par des passes courtes. Cette façon de dicter le tempo a permis à la Seleçao de passer la seconde période sans encombre, malgré quelques situations mexicaines. Et puis le coup de grâce est intervenu dans les dernières minutes, encore une fois, sur un contre. Parti seul côté gauche, Neymar a servi Coutinho du bout du pied pour sceller le succès brésilien. Du travail bien fait. "C'était un match très difficile, nous connaissions la qualité de l'adversaire. Je suis très content de ma performance, mais encore plus de la victoire de l'équipe", a-t-il soufflé devant la presse en fin de match, avant de se montrer un peu moins sobre. "Les Mexicains ont trop parlé et c'est pour ça qu'ils rentrent chez eux". Oui, le vrai Neymar est bien de retour. Et l'histoire n'est pas finie. 

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