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France - Islande : les notes du match

Sophie 2025-09-10 06:49:01 评论

Après son succès polémique en Ukraine (2-0), l’équipe de France avait l’occasion de confirmer sa bonne entame des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Une opportunité confirmée par le match nul entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine. Deuxièmes du classement du groupe D, les joueurs de Didier Deschamps accueillaient au Parc des Princes le leader, l’Islande. Une rencontre pour laquelle le sélectionneur national ne pouvait pas compter sur Ousmane Dembélé ni Désiré Doué, tous les deux sortis sur blessure face à l’Ukraine et forfaits pour le reste du rassemblement. Pour ce match, DD décidait d’aligner un 4-2-3-1 avec neuf des onze titulaires du déplacement en Pologne (Maignan, Koundé, Konaté, Upamecano, Tchouameni, Koné, Olise, Barcola et Mbappé). Theo Hernandez et Marcus Thuram remplaçaient respectivement Lucas Digne et Désiré Doué.

Sans surprise, les Bleus ont démarré la rencontre avec l’intention de battre au plus vite le portier adverse, Elias Rafn Olafsson. Dès la deuxième minute, Kylian Mbappé allumait d’ailleurs la première mèche. Mais ce soir, Olafsson a décidé de contrarier les Français. Obligés de composer avec une équipe d’Islande regroupée en bloc bas, mais très agressive sur le porteur du ballon, les hommes de Didier Deschamps ont tout de même réussi à se procurer quelques occasions par Marcus Thuram. Mais à chaque fois, Olafsson était là pour repousser les tentatives de l’Interiste (15e, 19e). On a pu alors assister à l’un des scénarii les plus classiques du football. La France dominait largement, mais sur une passe en retrait de Michael Olise dans sa propre surface de réparation, Andri Guðjohnsen était là pour jaillir et profiter de l’erreur du joueur du Bayern pour ouvrir le score contre le cours du jeu (0-1, 22e).

Les Bleus sauvés par la VAR

Forcément vexés, les Français ont immédiatement remis les gaz, à l’instar de Mbappé (28e) pour faire leur retard avant la pause, mais il y avait toujours une jambe, un genou ou une cuisse islandaise pour contrer le cuir… quand ce n’était pas Olafsson qui s’en mêlait que des tentatives à bout portant de Thuram et Manu Koné (33e). Bradley Barcola y est allé de sa reprise de volée, mais celle-ci filait juste au-dessus de la lucarne droite (36e). La France poussait et Thuram a finalement réussi à faire la différence en obtenant un penalty transformé par Mbappé (1-1, 45e). À la pause, les Bleus ne menaient pas au score, mais au moins ils ne perdaient pas après 45 minutes nettement dominées (78% de possession de balle, 14 tirs à 2). Au retour des vestiaires, pas de changement. La France restait maîtresse du cuir, Manu Koné grattait un nombre incalculable de ballons et les Bleus cherchaient à se mettre à l’abri au plus vite. Coupable sur l’ouverture du score, Olise aurait pu se racheter de fort belle manière si son enroulé du gauche ne s’était pas écrasé sur la traversable (53e). C’est finalement Barcola qui a mis les Bleus devant. Lancé par Tchouameni, Mbappé filait au duel avec Olafsson, mais choisissait de passer le cuir à son ancien partenaire du PSG, seul devant le but. Un choix payant (2-1, 62e).

Malgré un scénario favorable, les Français ont toujours été sous pression, d’autant qu’ils évoluaient à dix contre onze à partir de la 67e minute, suite à un tacle non maitrisé d’Aurélien Tchouameni sur Jón Dagur Þorsteinsson. Un événement qui a engendré l’entrée en jeu d’Adrien Rabiot constamment hué par le public du Parc des Princes à chaque prise de balle. Pour le reste, Mbappé a eu deux occasions de mettre un terme au suspens, mais le Merengue manquait de précision (75e) ou butait sur Olafsson (77e). Manu Koné aurait pu être le libérateur, ce qui aurait récompensé son activité, mais sa frappe était non cadrée (81e). Une inefficacité qui aurait pu être fatale puisqu’Andri Guðjohnsen pensait inscrire un doublé et offrir le point du nul à son pays. Heureusement pour les Bleus, le but était annulé pour une faute du Scandinave sur Konaté (88e) après appel de la VAR. Au final, la France s’est fait peur, mais a su conserver ce petit but d’avance. On ne retiendra que le score, mais c’est le plus important, car la France prend seule la tête du classement de son groupe, avec trois unités d’avance sur leurs adversaires du jour.

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L’homme du match : Mbappé (7) : le capitaine a fait le boulot. Sans être dans un grand soir, il a réussi l’essentiel, aider son équipe à enchaîner une seconde victoire en autant de matchs pour entamer ces éliminatoires. On l’a senti en jambes avec une première frappe cadrée dès la 3e minute. Il a tenté de combiner avec Olise et Barcola, notamment en début de match avant de redescendre un peu plus au milieu. Comme souvent, l’attaquant a fini par être décisif en égalisant sur penalty juste avant la pause (45e), puis en servant Barcola sur le but de la victoire (62e). Averti (90e+3).

France :

- Maignan (5) : jusqu’au but de Gudjohnsen (22e) contre le cours du jeu, le gardien des Bleus n’a strictement rien eu à faire si ce n’est s’appliquer aux relances. Un travail plutôt bien fait dans l’ensemble. Battu à bout portant, il ne peut rien sur l’ouverture du score où le Milanais n’a pas le temps de se déployer. Il a eu peu de choses à effectuer mais il a affiché son sérieux jusqu’au bout, notamment sur deux sorties aériennes compliquées à dix contre onze. L’arbitre l’a aidé aussi en refusant l’égalisation de Gudjohnsen (88e).

- Koundé (5,5) : un match qui ressemble à celui vécu contre l’Ukraine. Très rarement mis en difficulté tout au long de la soirée, encore moins que vendredi dernier, le joueur du Barça a pu occuper la moitié de terrain adverse et apporter le nombre. Face au bloc très bas des Islandais, il a tenté d’étirer la défense et a même pu distribuer quelques centres, qui ont trop rarement trouvé preneur. C’est le reproche qu’on peut lui faire ce soir, la concrétisation de ses intentions, comme cette passe dans l’espace pour Barcola (53e). Remplacé par Gusto (63e).

- Konaté (5) : le sélectionneur avait décidé d’aligner la même charnière centrale, et à raison. Le défenseur de Liverpool a plutôt bien géré sa zone et couvert lorsqu’il le fallait, comme sur ce long ballon près de la ligne de touche où Upamenaco était monté (27e). Il est trop juste pour contrer Gudjohnsen mais il n’a pas eu le temps de réagir sur la mauvaise passe en retrait d’Olise (22e). Le natif de Paris a vécu une soirée tranquille, qui aurait pu tourner au vinaigre si l’arbitre avait validé le second but de Gudjohnsen sans cette faute très légère sur le Red (88e).

- Upamecano (5,5) : comme souvent en équipe de France, il affiche une autre autorité qu’en club. Il n’a pas eu besoin de beaucoup le montrer non plus ce soir face à la faiblesse offensive adverse mais il dégage une bonne impression, notamment dans ses prises de décision. Si Konaté est plus un leader du vestiaire, sur le terrain, c’est lui le plus entreprenant des deux. Il pourrait faire mieux sur coups de pied arrêtés offensifs.

- T. Hernandez (5) : préféré à Digne cette fois, la nouvelle recrue d’Al-Hilal a sorti une prestation assez quelconque. Comme Koundé, il a essayé d’amener son énergie et ses courses devant afin de débloquer la situation mais on l’a trop rarement vu partir de derrière pour surprendre dans le dos. À sa décharge, il n’a pas toujours été servi dans les bonnes conditions non plus. On attend plus de lui. Défensivement, il a été trop passif sur Anderson (54e) où il concède un coup-franc très dangereux, en plus d’écoper un avertissement. Parfois lâche dans son placement.

- Tchouameni (6) : on espérait la confirmation après sa très bonne prestation du week-end dernier. Le Madrilène fut moins flamboyant mais pas moins important. C’est souvent lui qui a pris l’initiative de la première relance pour les Bleus et touché ses partenaires offensifs. On l’a aussi vu utiliser son jeu long, comme sur ce centre pour la tête de Thuram (35e) et surtout sur le second but où il sert Mbappé dans la profondeur. Sa prestation est malheureusement entachée d’un carton rouge direct pour un tacle dangereux sur le tibia de Thorsteinsson (66e).

- Koné (7) : de nouveau titulaire pour accompagner Tchouameni dans l’entrejeu, l’ancien Toulousain a offert un match dans la lignée de sa bonne performance contre l’Ukraine. Plein d’énergie, il n’a pas chômé pour mener le pressing des Bleus, et n’a pas hésité non plus à venir dans la surface pour amener le nombre. Cela n’a d’ailleurs pas toujours été bien fait même s’il est présent sur ce second ballon pour se heurter à un très bel arrêt d’Olafsson (35e). Son travail de récupération fut particulièrement efficace (74e). Il sort de ce rassemblement avec plus de poids.

- Barcola (6,5) : dans les premières minutes, le Parisien a donné le tournis à la défense islandaise. Des appels, des contre-appels, des contrôles très propres, du jeu en combinaison avec ses coéquipiers, puis il a un peu disparu après l’ouverture du score. On l’a retrouvé sur cette frappe qui a frôlé la lucarne (39e), avant d’être servi sur un plateau par Mbappé (62e), et d’être remplacé dans la foulée par Coman (63e). Encourageant mais il peut faire encore mieux, alors que l’entrant a effectué une belle entrée alors que les Bleus étaient à dix.

- Olise (6,5) : brillant contre l’Ukraine, le Munichois a été un peu moins rayonnant ce soir, et ça ne se résume pas uniquement à cette mauvaise passe en retrait pour le but de Gudjohnsen (22e). Il a surtout connu moins de réussite dans ses idées mais ne fut pas moins au cœur du jeu des Tricolores. Avec son pied gauche, le milieu offensif s’est souvent glissé entre les lignes et a tenté de jouer vite, comme sur cette transmission pour Thuram (15e). Moins en réussite sur les coups de pied arrêtés, il a été contrarié par la barre transversale sur cette magnifique tentative (53e). Remplacé par Ekitike (90e+6).

- M. Thuram (7) : le grand soir se fait toujours attendre pour l’aîné des deux frères mais il a probablement réalisé une de ses meilleures prestations en équipe de France. Aligné sur le côté droit de l’attaque, il a comme souvent soufflé le chaud et le froid. On l’a vu disponible, plutôt mobile à l’image de ce pointard en bout de course et cette tête (32e), tous les deux repoussés par Olafsson (35e). C’est aussi lui qui obtient le penalty de l’égalisation (44e). Dans le jeu en revanche, l’Intériste a parfois eu des difficultés à combiner. D’ailleurs ses deux autres frappes, l’une cadrée (46e), l’autre non (58e), sont venus d’initiatives individuelles. Remplacé par Rabiot (69e), sifflé à chaque ballon touché par le public du Parc et auteur d’une intervention importante (90e+7).

- Mbappé (7) : voir ci-dessus.

Islande :

Islande

- Ólafsson (6) : le portier islandais a parfaitement réussi sa première grosse intervention de la partie, en stoppant avec ses jambes un tir à bout portant de Marcus Thuram (15e). À la suite d’une incompréhension avec sa défense, il a fait le mur face à une frappe de Kylian Mbappé (28e). Ólafsson a continué sa soirée parfaite avec un incroyable double arrêt à la 33e minute : d’abord en se couchant pour repousser une tête de Marcus Thuram, puis en stoppant du bras une tentative très dangereuse de Manu Koné. Il n’a rien pu faire sur le penalty bien frappé du numéro 10 des Bleus (45e+1), ni sur le but de Bradley Barcola (62e).

- Pálsson (3) : souvent l’élément le plus reculé de la ligne défensive islandaise, Pálsson a fait son travail de soldat de la surface en dégageant plusieurs centres des Bleus qui auraient pu être dangereux. Il a eu plus de difficultés après la pause, comme le reste de la ligne défensive islandaise.

- Ingason (3,5) : outre une incompréhension avec son gardien qui aurait pu offrir un but à Kylian Mbappé, Ingason a été le leader d’une défense islandaise agressive, capable de faire le dos rond quand il le fallait. À l’image du reste de ses coéquipiers en défense, il a éprouvé plus de difficultés en seconde période, à mesure que des espaces s’ouvraient dans la défense islandaise.

- Grétarsson (3) : difficile de le blâmer individuellement, mais Grétarsson était le défenseur central le plus avancé lors du deuxième but des Bleus (52e), contribuant au très mauvais alignement de tout le trio défensif, qui a joué le piège du hors-jeu bien trop tard. Remplacé par Hlynsson (82e).

- Þorsteinsson (5) : discret pendant le reste de la rencontre, Þorsteinsson a réussi un retour salvateur pour empêcher Kylian Mbappé de centrer pour Marcus Thuram (52e). L’attaquant de l’Inter Milan se serait retrouvé en très bonne position pour ajuster le portier adverse. C’est aussi le milieu de terrain islandais qui a subi la semelle d’Aurélien Tchouaméni sur son tibia, conduisant à l’expulsion du joueur du Real Madrid (68e). Remplacé par Helgason à la suite de ce contact (70e).

- Anderson 18 (4,5) : très agressif dans son pressing, comme le reste de ses coéquipiers, il a jailli plusieurs fois avec succès sur les pieds des joueurs français. Toutefois, coupable d’une faute sur Marcus Thuram dans sa surface, il a permis à Kylian Mbappé d’égaliser juste avant la mi-temps (45e+1). Averti d’un carton jaune suite au penalty concédé. Remplacé par Bjarkason (63e).

- Jóhannesson (4,5) : avec 22 passes réussies sur 25 tentées, le numéro 8 islandais aura été l’un des joueurs les plus justes de son équipe, tout en se montrant très actif pour casser le jeu de l’équipe de France (3 tacles, 1 interception). Remplacé par Þórðarson (70e).

- Ellertsson (4) : sans surprise, le numéro 23 a subi les accélérations de Bradley Barcola sur le côté gauche de la défense islandaise. Heureusement pour lui, le Parisien s’est quelque peu éteint au fil des minutes. À la 42e minute, il a remporté un duel significatif face à l’ailier français, qui a tenté d’éliminer son vis-à-vis sur un slalom.

- Haraldsson (5) : le Lillois s’est montré disponible défensivement, en aidant ses coéquipiers à contenir les flèches françaises sur les ailes. En revanche, il a peiné à exprimer ses qualités offensives. Lorsqu’il aurait pu faire la différence balle au pied, Haraldsson a souvent préféré la passe au rush individuel. Il a adressé un bon centre vers Guðjohnsen à la 88e minute.

- A. Guðjohnsen (6) : tout comme son frère et compère en attaque, A. Guðjohnsen s’est illustré dans le jeu en pivot, avec quelques passes bien senties et des fautes subies intéressantes. À la 22e minute de jeu, il a parfaitement trompé Mike Maignan avec une frappe puissante du pied gauche, profitant d’une passe en retrait très mal assurée de Michael Olise. Il aurait pu inscrire un doublé et offrir le point du nul à l’Islande, mais son but a été annulé en raison d’un tirage de maillot sur Ibrahima Konaté (88e). Averti d’un carton jaune pour contestation (67e).

- D. Guðjohnsen (4,5) : disponible entre les lignes, notamment en raison d’une cassure entre la défense et le milieu de terrain des Bleus, le numéro 21 a parfois été brouillon dans ses remises, mais il convient de saluer son énergie et sa disponibilité dans le pressing collectif. Remplacé par Magnússon (64e).

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