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Neymar-Verratti, l'efficacité verticale

Sophie 2018-12-12 06:50:04 评论

Hommes forts de la victoire parisienne à Belgrade (4-1), Neymar et Marco Verratti ont permis aux leurs d'obtenir leur ticket pour les huitièmes de finale de Ligue des champions. Avec efficacité, verticalité et maîtrise dans les moments chauds.

Le sentiment du devoir accompli. Là où personne n'avait gagné, pas même marqué, le PSG jouait son avenir en Ligue des champions. Avec quatre buts et un match complet - même si les hommes de Tuchel ont beaucoup trop subi au retour des vestiaires -, la bande à Mbappé se qualifie et termine finalement première du groupe C devant Liverpool et Naples. Les individualités, au niveau attendu, y sont pour quelque chose. Entre autres, Neymar et Marco Verratti. Les deux hommes, détonateurs des attaques placées et transitions offensives parisiennes depuis deux saisons, n'ont pas manqué à leur devoir ni à leur réputation. La relation entre les deux a fait des étincelles : Verratti au départ des actions, et souvent Neymar un peu plus haut sur le pré pour ensuite orienter vers les attaquants du PSG.

De la verticalité, ce dont le PSG a bien besoin en C1, qui a bien aidé les Parisiens ce mardi. Les premier et deuxième buts, oeuvres de Cavani et Neymar, sont par exemple la conséquence de longues passes vers l'avant. Verratti envoyait d'abord Mbappé dans la profondeur pour servir Cavani, buteur (10e), avant que Mbappé, double passeur décisif, ne décale quelques minutes plus tard Neymar sur le côté gauche d'une passe claquée vers l'avant (40e) . Le Brésilien dribblait, feintait puis marquait le deuxième but de la soirée, de quoi s'assurer un avantage conséquent au retour des vestiaires.

Bien pour attaquer, excellent pour la sérénité

La relation entre Neymar et Verratti brillait lors du premier acte, mais c'est surtout après la réduction du score de Belgrade (56e) qu'elle fut précieuse. Les deux hommes, qui comptabilisent respectivement 54 et 93 passes sur ce match, se trouvaient bien pour permettre au PSG d'inverser la tendance et de reprendre la main-mise sur le ballon. Tuchel et les siens en avaient bien besoin, Belgrade exerçant un pressing plus intense et des prises individuelles sur les joueurs en décrochage, notamment Di Maria et Neymar - les deux se dépatouillant tout de même de certains duels grâce à l'appel contre appel. Avec sérénité, calme et justesse technique, Neymar et Verratti (mais pas que) permettaient finalement au Paris Saint-Germain de sortir d'une période plus compliquée et de finalement égaliser quelques minutes plus tard. Le Brésilien, qui tâchait de davantage conserver le ballon, obtenait un bon coup franc qui se transformait en but après un délice de centre d'Angel Di Maria et un coup de tête précis de Marquinhos.

Di Maria et Mbappé au diapason

D'autres éléments furent bien importants dans cette guerre du milieu finalement dominée par le PSG, technique supérieure oblige. Mbappé, par ses multiples appels dans la profondeur (plus ou moins bien servi par Neymar), fut un poison pour les lents défenseurs serbes dont Stojkovic, victime de la pointe de vitesse du numéro 7 parisien sur l'ouverture du score. Di Maria quant à lui, après une première demi-heure timide, soutenait Verratti et permettait à ses défenseurs d'avoir plus d'options à la relance, avant d'exceller dans le jeu vers l'avant lors du second acte.

Tuchel, aussi, fut bien inspiré de varier les systèmes de son équipe avec le ballon. Si le PSG débutait avec une défense à trois - Marquinhos redescendant entre Silva et Kimpembe en phase de possession -, Marquinhos remontait parfois d'un cran pour un milieu à trois - après l'ouverture du score par exemple ou en deuxième mi-temps alors que Paris avait recommencé à trois derrière. Parfait pour enrayer la machine quelque peu désorganisée de l'Etoile Rouge et perturber la lanterne rouge de ce groupe C. De plus, les Parisiens ont affiché une mentalité irréprochable - on voyait même Neymar défendre à la 84e minute de jeu (!) - et n'ont perdu que très peu de ballons. Le job est fait, bien fait, et le PSG peut partir en vacances l'esprit tranquille. Il est leader de Ligue 1, a terminé premier en Ligue des champions, et attend désormais son adversaire du printemps. 

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