Nainggolan: "J'ai refusé la Juventus cinq ans de suite"

Le milieu belge Radja Nainggolan vient de fait savoir qu'il a décliné la possibilité de rejoindre la Juventus durant cinq été consécutifs.

Après un long et brillant passage à la Roma, Radja Nainggolan a rejoint lors du dernier mercato un autre cador de la Serie A, en l'occurrence l'Inter Milan. Le milieu de terrain belge a opté pour les Nerazzurri alors qu'il avait aussi d'autres options, comme celle de rejoindre la Juventus de Turin. Il a dit non fréquemment à la Vieille Dame et il ne le regrette pas une seconde.

"Ai-je envie de rejoindre la Juve (dans le futur) ? Pourquoi en aurai-je alors que je les ai repoussés pendant cinq années consécutives, a fait savoir "le Ninja" dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport. Je leur ai toujours dit non, et c'est peut-être pour ça qu'ils reviennent systématiquement à la charge".

L'ex-Giallorosso n'est donc pas du tout attiré par les BianconerI. Cependant, il n'a aucun problème pour reconnaitre la supériorité de la bande à Allegri et le fait qu'ils sont les meilleurs en Italie : "Ils sont forts. Ils sont champions sans discontinuité depuis sept ans, mais le championnat est long et il y a eu peu de confrontations directes jusqu’à présent. Il va falloir être bons et commettre le moins d'erreurs possible. Ils doivent savoir que nous sommes prêts à tirer profit du moindre de leur faux-pas".  

Et parmi les confrontations directes, il y en a une qui se profile le week-end prochain, à savoir le fameux derby de Milan. Nainggolan est confiant en vue de ce match, mais il appelle à ne surtout pas sous-estimer les hommes de Gattuso : "Nous avons beaucoup de joueurs au plus haut niveau. Mais j’ai vu Milan lors des derniers matches et j'ai vu que c'était une équipe très forte et qui est capable de nous faire suer". 

Après avoir disputé une dizaine de derbies de Rome, le Belge va donc découvrir celui de la Lombardie. Invité à faire une comparaison entre l'excitation et la ferveur que ces deux affiches génèrent, il a laissé croire qu'il n'y avait pas photo : "Ici, des tifosi m'arrêtent et me disent : "Oh, on a hâte d'être à dimanche". Mais tout est plus calme. Là-bas (à Rome, ndlr), il y avait des amis romains qui me harcelaient constamment. Et si on avait le malheur de perdre, ils vous le rappelaient pendant des mois".