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La preuve par neuf, où comment Emery a métamorphosé petit à petit Arsenal

Sophie 2018-10-08 18:34:01 评论

Se mêlant à la lutte en Premier League et restant sur 9 victoires de rang, Arsenal récolte les fruits du bon travail d'Unaï Emery, arrivé cet été.

Quatrième de Premier League à égalité de points avec le grand rival Tottenham et à seulement deux longueurs du trio de tête représenté par Manchester City, Liverpool et Chelsea, Arsenal est assurément l'une des bonnes surprises de ce début de saison Outre-Manche. Et pour cause, restant sur six victoires consécutives en championnat et sur neuf succès de rang toutes compétitions confondues, les Gunners ne cessent d'étonner par leur constance, alors que la véritable révolution orchestrée cet été ne laissait en rien présager un tel début d'exercice. Bien au contraire... 

En effet, après 22 ans à la tête de l'équipe, le Français Arsène Wenger, véritable monument au sein du club londonien, a laissé place à un Unaï Emery sur le départ du Paris Saint-Germain, malgré deux titres de Champion de France décrochés. Compte tenu de la longévité du premier cité sur le banc de Gunners non qualifiés pour la Ligue des Champions pour la deuxième saison consécutive, force est de constater que la mission confiée à celui qui avait su écrire sa propre histoire en Coupe d'Europe avec le FC Séville entre 2013 et 2016 (3 Ligues Europa remportées consécutivement) s'avérait sur le papier périlleuse. 

Une progression sous le signe de la patience

"C'est un grand défi, mais j'ai grandi avec des défis toutes ma carrière. Pour moi, un défi est un rêve (...) L'objectif est de travailler dur. Avec ces talents et le travail, nous voulons être un candidat au titre dans le futur. Après deux saisons sans Ligue des champions, il faut travailler pour être l'un des meilleurs clubs de Premier League, puis du monde. Je veux que nous soyons l'une des meilleures équipe d'Europe", déclarait pourtant Unaï Emery, ambitieux, le 23 mai dernier, lors de son intronisation officielle chez les Gunners, face à des médias britanniques peu enthousiasmés. Quelques mois plus tard, Arsenal héritait d'un calendrier compliqué pour débuter sa saison, s'inclinant en préambule face au Champion en titre Manchester City (0-2), avant de tomber de nouveau sur la pelouse des Blues de Chelsea (3-2), laissant présager un nouvel exercice compliqué pour les protégés du technicien de 46 ans. 

Néanmoins, l'entraîneur ne cédait pas à la panique et restait fidèle à son idéologie de jeu, faisant confiance à son système en 4-2-3-1 censé permettre à Mesut Özil de retrouver son influence d'antan, tout en n'hésitant pas à concerner l'ensemble de ses protégés en tirant profit de la quasi totalité de son effectif (22 éléments utilisés depuis le début de saison), notamment au milieu de terrain. Peu à peu, malgré des largesses défensives inquiétantes, Arsenal parvenait non sans mal à redresser la barre sur le plan comptable, parfois sauvé par le réalisme de ses attaquants Pierre-Emerick Aubameyang et Alexandre Lacazette. Toutefois, la patience se devait de rester le maître mot pour les pensionnaires de l'Emirates Stadium.  

Un mercato jugé trop léger qui, pour l'instant, porte ses fruits

Désormais à la lutte pour les premières places grâce à son succès retentissant remporté à Fulham ce dimanche (1-5), le club aux 13 titres de Champion d'Angleterre avait bel et bien besoin de temps pour lancer la machine, comme ne cessait de le répéter Unaï Emery pour répondre aux doutes entourant le mercato jugé trop léger effectué par le club cet été. Il faut dire qu'avec les arrivées de Léno, Sokratis, Lichtsteiner, Torreira et Guendouzi, il est vrai que l'on pouvait s'interroger sur l'apport concret des recrues estivales pour débuter une opération reconstruction. Le secteur défensif, source principale des maux des Gunners depuis plusieurs saisons désormais, n'apparaîssant pas comme suffisament renforcée. Pourtant, si Arsenal a certes encaissé 10 buts en championnat cette saison, 7 de plus que les co-leaders que sont Liverpool et Manchester City, l'animation dans l'entrejeu, elle, semble porter ses fruits. 

"Nous devons rester sereins, apprécier de travailler pour l’autre, mais progresser que ce soit individuellement et collectivement afin de réaliser la meilleure performance possible à chaque match, quelle que soit le onze de départ. Nous devons continuer de nous améliorer parce que nous le pouvons", martelait Unaï Emery dimanche, au sortir de la période la plus aboutie de la saison de ses protégés, du côté de Craven Cottage. 

Une marge de progression qui ne fait guère de doutes, à l'image du jeune âge des recrues Mattéo Guendouzi (19 ans), élu meilleur joueur du mois d'août par les supporters, et Lucas Torreira (22 ans), qui n'est autre que le joueur ayant pris part au plus grand nombre de rencontres cette saison (11). Autre satisfaction, le fait d'avoir d'une part fait confiance au duo Alexandre Lacazette / Pierre-Aubameyang pour porter l'équipe cette saison, et d'autre part, de parvenir à gérer les égos de ces deux buteurs à l'entente évidente, sur comme en dehors des terrains. 

"On s’entend très bien. Il y a quelque chose qui se passe entre nous quand nous sommes tous les deux sur le terrain. Je me fiche de jouer à gauche si "Laca" est dans l’axe. Nous voulons tous les deux faire de notre mieux pour l’équipe. Nous avons toujours besoin de temps pour nous adapter à notre nouveau manager et à intégrer de nouveaux joueurs", confiait par exemple l'attaquant gabonais le 15 août dernier. Tous deux double buteurs à Fulham, ils comptent chacun 4 buts au compteur après 8 journées de championnat. Un total forcément amené à s'amplifier ces prochains mois, un peu à l'image de la côte de popularité d'Unaï Emery, chef d'orchestre qui, pour l'instant, est en passe d'éviter la fausse note.

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