懂球帝首页 > 新闻正文

Ce que Maurizio Sarri a déjà changé à Chelsea

Sophie 2018-08-05 16:31:02 评论

Pour son premier match officiel, ce dimanche face à Manchester City (16h), Maurizio Sarri a l'occasion de remporter un premier trophée, le Community Shield. Et un premier test, surtout,  pour expérimenter une nouvelle philosophie.

C'est une vision globale, collective et noble du football qui a débarqué, il y a quelques semaines, sur le banc de Stamford Bridge. Maurizio Sarri, après avoir coaché dans les bas-fonds du football transalpin puis Empoli et le Napoli, va découvrir l'Angleterre, la Premier League, ses lois, son jeu et ses difficultés. Apôtre du Beautiful Game, le tacticien italien s'y impose déjà. «Nous allons beaucoup progresser, grâce à sa vision du football, ici en Angleterre», jugeait Pep Guardiola en personne en conférence de presse. De quoi nourrir la curiosité des spectateurs anglais quand on connaît les exigences du maestro champion d'Angleterre avec City. Sarri, lui, a déjà commencé la métamorphose du club de Roman Abramovitch.

Pas vraiment passionné par le mercato, hormis pour le recrutement de son homme fort à Naples Jorginho, celui qui avait fait vibrer le San Paolo trois saisons durant se concentre sur le jeu. En pré-saison, Maurizio Sarri s'est confronté à Perth Glory (club australien), l'Inter et Arsenal. Bilan : une défaite face aux Gunners aux tirs au but, une victoire face à l'Inter dans le même exercice et un sort plus heureux (1-0) face aux locaux de Perth. En attendant une dernière rencontre d'International Champions Cup, mardi face à l'OL de Genesio, et les fameuses retrouvailles avec Pep Guardiola ce dimanche.

L'opposé de Conte

Sur le banc des Blues, Sarri a remplacé un compatriote aux idées souvent dogmatiques : Antonio Conte. Si les siennes le sont parfois tout autant, c'est dans un registre bien différent. Pour les non-initiés, Sarri est un de ces prédicateurs du jeu de position - parfois même jusqu'à la mécanisation des mouvements -, aux côtés des Guardiola, Tuchel, Lopetegui et consorts. Jouer avec le ballon, donc, et parvenir à déstabiliser un bloc, à trouver l'homme libre et à combiner grâce au positionnement des joueurs, leurs appels et tutti quanti. Là, c'est donc des éléments intelligents et techniquement très fins que Sarri réclame. Avec Hazard et la clique londonienne, il n'en sera qu'heureux. «Mon jeu se rapproche de celui de Guardiola», expliquait par exemple le principal intéressé, histoire de faire passer le message aux non-adeptes de la Serie A. Et c'est évidemment sur cela qu'il a été observé lors des premiers matches de préparation. Malgré une équipe juvénile, on a finalement vu de belles choses. Sortir le ballon au sol et depuis la surface, créer des triangles de jeu, utiliser la largeur... Toute une ribambelle de principes qui vont trouver bonheur en Premier League, et qui font déjà office de leitmotiv pour l'effectif des Blues.

Un retour à la défense à quatre

Si sur le plan strictement footballistique, Antonio Conte usait lui aussi d'un jeu de position - mais pas de possession, surtout face aux gros cadors - via un 3-4-3 ou un 3-5-2, la première mesure drastique de Maurizio Sarri à Chelsea a été l'abandon de trois défenseurs axiaux. Retour à la défense à quatre, donc, afin d'instaurer son schéma préférentiel au Napoli : le 4-3-3. Un système variable pour Sarri, dans lequel les latéraux jouent souvent très haut, et une sentinelle capable de dicter le jeu sert de rampe de lancement aux nombreuses attaques placées. Là, c'est Jorginho qui va jouer ce rôle, et certains se remémoreront la reconversion d'Andrea Pirlo à ce poste. Pour partir de plus bas, Sarri compte aussi faire confiance à David Luiz. «Il sera très important pour l'équipe» a déjà indiqué le technicien, innovateur et toujours prompt à aligner onze joueurs très techniques. Des choix forts, alors que le Brésilien a été mis au ban pendant une saison, et une volonté d'instaurer son plan et ses idées.

Désormais, à quoi s'attendre ?

Il faudra cependant attendre pour voir jouer un Chelsea 100% «sarrisé». Mais ses précédents à Naples donnent quelques indications. Jorginho en 6, c'est déjà réglé. N'Golo Kanté, lui, pourrait devenir le «chien fou» de l'entrejeu, à l'image d'Allan au San Paolo, et on pourrait enfin voir Cesc Fabregas dans un rôle d'organisateur, même si la question des projections dans la surface reste en suspens. En attaque, le trio Hazard-Morata-Willian semble déjà favori pour les trois places de titulaire. Et si les jeunes ont pour le moment fait le boulot, le retour aux affaires des cadres de l'effectif sera une nouvelle étape dans le processus révolutionnaire de Sarri.

Il a déjà changé la façon de jouer, de concevoir l'utilisation du ballon. Reste plus qu'à la banaliser, l'inculquer et faire de ce nouveau Chelsea une équipe à la personnalité unique. Et à partir de cet effectif, la difficulté sera tout de même l'opposition et la dureté du Championnat anglais. Pour donner, aussi, des affrontements dantesques : le contre-pressing de Klopp et ses transitions supersoniques, le duel de position avec Guardiola, le catenaccio de Mourinho et tant d'autres oppositions qui font saliver. Les réponses, elles, attendront le début du Championnat, même si le Community Shield face à son challenger le plus notable et similaire, Pep Guardiola, donnera de premièrs indications.

分享到:

我要评论

全部评论(0)

正在加载...

非常抱歉!