Payet flamboyant, Mitroglou frustrant... les notes de OM-Leipzig

Passeur décisif et buteur, Dimitri Payet a été l'un des grands artisans de la victoire de l'OM face au RB Leipzig (5-2) jeudi en quart de finale retour de la Ligue Europa. Qualifiés pour les demi-finales, les Marseillais peuvent aussi remercier Boubacar Kamara et Maxime Lopez.

Il avait sans doute à coeur de se rattraper après le match aller, qui l'avait vu se faire enrhumer par Werner sur le seul but inscrit en Allemagne par Leipzig. Malgré ce raté, Kamara s'était plutôt montré convaincant. Mais au Vélodrome, le jeune défenseur central de 18 ans a élevé son niveau de jeu de plusieurs crans. Sérieux et appliqué, il a montré son appétence pour les duels et sa faculté à répondre présent en un contre-un. Une prestation qui doit lui servir de référence.

Contrairement à Sarr, puis Sakai à droite, Amavi n'a pas été particulièrement à son avantage dans son couloir gauche. Sur le premier but allemand, c'est sur son côté que Jean-Kévin Augustin fait la différence, avant de servir Bruma en retrait. Contrairement à son habitude, l'ancien latéral d'Aston Villa a fait très peu de différences sur le plan offensif. Ce match, où il est apparu très loin de son meilleur niveau, a une nouvelle fois prouvé ses difficultés actuelles.

Préféré cette fois-ci à Zambo Anguissa, l'ancien milieu de Montpellier a parfaitement répondu présent. Sa qualité technique a fait énormément de bien à l'OM. Il a été un maillon précieux pour assurer les premières relances et gratter des ballons dans l'entrejeu. Il n'a pas non plus hésité à se projeter vers l'avant pour apporter le surnombre. Il passe d'ailleurs tout proche de donner l'avantage à l'OM à la 9e en reprenant de volée un service cinq étoiles de Payet.

Certes, il est impliqué sur l’égalisation marseillaise. Sur le corner frappé par Payet à la 6e, c'est lui qui dévie le ballon, qui est ensuite poussé dans ses propres buts par Stefan Ilsanker. Il a aussi eu le mérite d'épuiser l'axe de la défense allemande par son jeu dos au but. Mais Mitroglou a surtout manqué d'application. Le Vélodrome l’a notamment vu priver Payet d’un but à la 17e à cause d'une faute inutile sur Ilsanker. Préféré à Germain, il a aussi manqué de conviction à la 53e sur un caviar de Thauvin.