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Messi 2009 vs Messi 2018: Comment il a évolué avec Barcelone

Sophie 2018-04-04 23:45:46 评论

Plus influent que jamais au FC Barcelone, Lionel Messi a su évoluer avec son équipe. Le dynamiteur de 2009 est devenu l'organisateur, à la fois penseur, passeur et finisseur. Avant le quart de finale aller de Ligue des champions contre la Roma mercredi, on a comparé les Messi.

Plus influent que jamais au FC Barcelone, Lionel Messi a su évoluer avec son équipe. Le dynamiteur de 2009 est devenu l'organisateur, à la fois penseur, passeur et finisseur. Avant le quart de finale aller de Ligue des champions contre la Roma mercredi (20h45), on a comparé les Messi.

Maître d'un Barça qu'on a connu plus flamboyant mais bien moins clinique, Lionel Messi réalise une des meilleures saisons de sa carrière. A 30 ans, l'Argentin a encore fait évoluer son jeu pour à la fois s'adapter à l'équipe qui l'entoure, ménager son corps et maintenir intact le danger pour l'adversaire.

Depuis la saison 2008-2009, sa première grande conquête personnelle en Ligue des champions (il était du titre 2006 mais, blessé, n'avait plus joué après les huitièmes), il a brillé dans bien des registres, dynamiteur (2005-2009), buteur (2009-2013) puis distributeur pour jouer, désormais, une partition qui comprend tous ces rôles.
L'évolution sur presque dix ans est nette. Et c'est lors de cette même saison 2008-2009, sous les ordres de Pep Guardiola, qu'elle s'est engagée, avec les premières sorties de Messi en faux n°9. Pour mieux en mesurer les effets, on a comparé la «Pulga» de l'époque et celle d'aujourd'hui.

Sa position : recentré et plus bas sur le terrain

Lionel Messi le dit lui-même : depuis quelques mois, il a pris du champ pour mieux attaquer les lignes adverses. «Oui, sur l'année écoulée, j'ai reculé un peu, je pars plus loin du but, alors que les autres années j'étais plutôt dans le dernier tiers du terrain», expliquait-il début mars dans une interview pour Pepsi (oui, oui, les sodas).

La répartition des ballons joués en Ligue des champions en 2008-2009 et en 2017-2018 l'illustre très bien : 65,27% contre 54,87% des ballons touchés dans le dernier tiers.

De même, l'Argentin s'est recentré. Il touchait plus de 47% des ballons dans le tiers droit du terrain en 2008-2009 et n'y joue désormais que 38,5% de ses actions balle au pied. Si cela peut se jouer parfois à rien – c'est le propre de ces statistiques d'être imparfaites –, son positionnement a bien évolué. La taille du point sur le terrain ci-dessous n'offre pas une précision idéale mais elle témoigne, sur une distance entre cinq et dix mètres, d'un recentrage déjà important.

Son style : moins provocateur, plus distributeur

Le Messi de 2008-2009 était déjà éblouissant mais avait du déchet. Encore placé régulièrement sur le côté droit avant de devenir «faux neuf» au printemps, avec un premier coup d'éclat début mai dans un Clasico remporté 6-2 à Bernabeu, Messi était un dynamiteur, chargé de percer les défenses balle au pied.

Désormais, il est aussi organisateur. Ce changement se voit dans son positionnement, dans ses matches qu'il suffit de regarder, et est confirmé par les stats en Ligue des champions : moins de dribbles, plus de passes, la charge des coups de pied arrêtés mais moins de centres.

En début d'année, Messi l'expliquait à une télévision argentine : «Maintenant, j'essaie de jouer davantage pour l'équipe, de plus passer la balle et de ne plus être seulement un finisseur ou aussi "égoiste", entre guillemets. J'essaie de me déplacer, d'un poste à un autre, mais je continue de courir autant qu'avant. Je le fais seulement de façon différente.»

Il y a plus d'un an, son entraîneur d'alors Luis Enrique parlait, lui, d'un joueur devenu «le footballeur total, capable de tout faire».

Face au but : un danger plus varié

S'il n'atteindra sans doute pas les sommets des saisons 2011-2012 ou 2012-2013, quand il avait inscrit 73 puis 60 buts toutes compétitions confondues, Messi continue de marquer énormément. En début de saison, afin de lancer le Barça et, peut-être, de montrer que les Catalans existeraient sans Neymar, il avait signé 13 buts en huit matches entre le 26 août et le 1er octobre.

Il a continué et compile désormais 36 buts en 44 matches. Rapportée à son temps de jeu, cette stat n'apparaît pas si positive : Messi marque toutes les 101 minutes en moyenne cette saison, soit son plus mauvais bilan depuis la saison... 2008-2009 (un but toutes les 102 minutes). Pourtant, il frappe plus qu'à l'époque (4 tirs par match en Ligue des champions contre 2,7) et a, surtout, un taux de précision bluffant : 76% de ses tentatives en C1 cette saison étaient cadrées.

Enfin, et c'est là le grand changement, Messi frappe dans des positions bien plus variées – preuve, s'il en fallait encore une, qu'il occupe désormais toute la largeur du terrain. Et il marque davantage cette saison quand il tire de la gauche de la surface.

Si les chiffres bruts – total de buts ou moyenne par rapport au temps de jeu – ne sont pas étonnants par rapport à sa carrière, certains démontrent qu'il est bien plus important au Barça en 2018 qu'il ne l'était en 2009 : avec ses 36 buts et 16 passes décisives, il est directement impliqué dans 51,5% des réalisations du Barça cette saison, contre 35,9% en 2008-2009 (55/153).

Malgré des totaux impressionnants chaque saison, il a rarement été aussi influent. 

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