PSG - Real Madrid : les notes du match
Sophie 2025-07-10 05:55:02 评论
Enfin les retrouvailles ! Arsenal avait privé les fans du football d’un Paris Saint-Germain-Real Madrid en demi-finale de Ligue des Champions après avoir facilement écarté les Merengues en quarts (3-0, 2-1). Cette fois, la Coupe du Monde des Clubs nous offrait enfin les retrouvailles entre le PSG et Kylian Mbappé. Un match pour lequel Willian Pacho, Lucas Hernandez (côté parisien) et Dean Huijsen (côté madrilène) étaient suspendus. La Casa Blanca a également dû déplorer le forfait de dernière minute de Trent Alexander-Arnold, victime d’une blessure la veille à l’entraînement. En revanche, Kylian Mbappé était bien titulaire pour la première fois dans cette compétition dans un 4-3-3. Xabi Alonso avait même décidé d’aligner le Français et son buteur miracle, le jeune Gonzalo Garcia. Le Français évoluait à gauche, Garcia dans l’axe et Vinicius Junior à droite. Côté parisien, outre l’absence de Pacho, remplacé par Lucas Beraldo, c’était du grand classique, avec notamment la titularisation d’Ousmane Dembélé en lieu et place de Bradley Barcola.
Dans un MetLife Stadium totalement acquis à la cause des Merengues, les hommes de Xabi Alonso ont donné l’impression de vouloir imposer tout de suite leur loi en mettant le pied sur le ballon. Un pressing d’entrée de jeu qui a rapidement disparu. Dès l’entame du match, les deux équipes ont clairement affiché l’envie de ne pas fermer le jeu avec des tentatives de Tchouameni (1e) et Kvaratskhelia (2e). De quoi laisser entrevoir un match spectaculaire. Au final, les 45 premières minutes l’ont été, mais personne ne s’attendait vraiment à un tel scénario. Après son pressing d’entrée de jeu, Madrid s’est immédiatement sabordé. Si Thibaut Courtois a repoussé les tentatives de Fabian Ruiz (4e) et d’Ousmane Dembélé (5e), le portier belge a rapidement été lâché par sa paire de centraux Raul Asencio et Antonio Rüdiger. Le premier a raté un contrôle dans sa surface, ce qui a permis à Ruiz d’ouvrir le score (1-0, 6e). Trois minutes plus tard, Rüdiger faisait encore pire en commettant une énorme boulette face à Dembélé. Le numéro 10 parisien ne s’est ensuite pas fait prier pour aller crucifier Courtois du gauche (2-0, 9e). En trois minutes, les Merengues ont compris que l’absence de Huijsen leur avait porté un immense préjudice. En face, Paris était infiniment supérieur. Les hommes de Luis Enrique arrivaient sans forcer dans les vingt derniers mètres madrilènes. Le tout sans parler d’une forme physique nettement supérieure, notamment dans les phases de récupération.
Paris largement au-dessus, Mbappé transparent
La domination des champions d’Europe est d’ailleurs rapidement devenue indécente vis-à-vis du plus grand club du monde. Mais Madrid ne pouvait rien espérer avec cette équipe-là. Hormis Courtois, la défense était aux abois, le milieu de terrain inexistant et l’attaque sans impact. Les rares percées de Vinicius Jr et de Kylian Mbappé ont d’ailleurs été facilement contrées par la défense parisienne. Les Madrilènes ont même fini par s’agacer entre eux lorsqu’un des leurs allait au mastic sans être suivi par les siens. Face à ce constat qui paraissait irréel, on se demandait si le PSG n’allait pas infliger une déculottée historique aux Merengues. Un scénario qui a pris forme après un une-deux exceptionnel entre Dembélé et Hakimi qui a débouché sur le doublé de Ruiz (25e). 3-0 avant la demi-heure de jeu. Impensable. Le pire dans tout ça, c’est que le Real Madrid ne s’est même pas révolté. Sans doute parce qu’il ne le pouvait tout simplement pas. Paris dominait toujours et face à l’absence de pressing adverse, s’offrait plusieurs séquences de passe à dix. Paris humiliait le Real Madrid et aurait pu alourdir l’addition avant la mi-temps sans de nouvelles interventions de Courtois face à Mendes (45e) et Dembélé (45e). Au retour de vestiaires, Xabi Alonso décidait de ne procéder à aucun changement, sans doute histoire de demander aux onze fautifs de se racheter après leur première période catastrophique. Malheureusement pour l’entraîneur madrilène, ses troupes avaient décidé de ne rien changer. Désiré Doué pensait inscrire le but du 4-0, mais la Casa Blanca a pu souffler, Dembélé était signalé hors-jeu sur le début de l’action (48e). De son côté, Mbappé vivait toujours un match compliqué. Contré par les défenseurs parisiens en première période, le Bondynois envoyait une mine en tribune alors qu’il se trouvait en position de frappe à l’entrée de la surface (53e).
Sûr des siens, Luis Enrique décidait de sortir Dembélé et Kvaratskhelia un peu avant l’heure de jeu et de les remplacer par Bradley Barcola et Gonçalo Ramos (58e). Faire entrer la fusée Barcola, un supplice pour l’arrière-garde espagnole. L’ancien Lyonnais n’a d’ailleurs pas mis longtemps avant de s’offrir sa première chevauchée, mais sa passe dans l’axe a été trop simple à intercepter pour Tchouameni (60e). À la 64e minute, moment d’émotion côté madrilène avec l’entrée en jeu de Luka Modric pour sa dernière apparition avec la Casa Blanca. De son côté, Asencio bouclait une Coupe du Monde désastreuse en cédant sa place à Militão, de retour après sa deuxième grosse blessure au genou. La fin du match a été plus décousue des deux côtés. Paris s’était clairement mis en mode gestion en vue de la finale de dimanche et comptait uniquement sur les percées de Barcola pour mettre le feu. Chez les Merengues, l’entrée de Modric a eu le mérite de redonner au Real quelques situations intéressantes, mais la défense parisienne n’a jamais rompu. Pire, Gonçalo Ramos y est lui aussi allé de son but (88e). 4-0, l’humiliation est totale. Pour ses retrouvailles avec les Rouge et Bleu, Mbappé a manqué son rendez-vous. Inoffensif et limité à répéter le même schéma d’action (accélérations tout droit, tir) pour tirer son épingle du jeu, le capitaine des Bleus a rendu une copie très insuffisante pour déstabiliser le collectif XXL d’un PSG qui ne cesse de confirmer qu’il se porte bien mieux depuis son départ. Grâce à ce succès de prestige (4-0) face au club le plus titré dans l’histoire de la Ligue des Champions (15 sacres), le Paris Saint-Germain a mis un terme aux espoirs de Florentino Pérez qui avait fait de ce tournoi l’occasion en or pour sauver la saison 2024/2025. Qualifiés pour la finale, les champions d’Europe affronteront Chelsea dimanche 13 juillet à 21h. Vainqueurs de leur première C1, les hommes de Luis Enrique auront plus que jamais l’occasion de boucler en apothéose une saison 2024/2025 déjà inoubliable.
- l’homme du match : Ruiz (8,5) : le milieu espagnol est tout simplement métamorphosé depuis son Euro 2024. Précieux dans le coeur du jeu, il s’est imposé comme un intouchable du onze de Luis Enrique. Et on comprend pourquoi. Ce mercredi, il a encore une fois été au four et au moulin. Précieux dans l’intensité, il a constamment accompagné les actions parisiennes dans la surface et cela a payé puisqu’il s’est ainsi offert un doublé. Dominant dans le duel, adroit techniquement, il a été dans tous les bons coups même défensivement avec plusieurs grosses interventions. Match de patron. Remplacé par Warren Zaire-Emery à la 66e.
Paris Saint-Germain
- Donnarumma (6,5): le portier italien n’a strictement rien eu à faire du match puisque le Real Madrid n’a cadré que trois petits tirs dans cette rencontre. Mais sur les sorties aériennes, il a été solide et très rassurant. Dans la continuité de ses derniers mois finalement.
- Hakimi (7,5) : c’est simple, l’international marocain est juste stratosphérique depuis un an maintenant. Rien ne l’arrête, il sait tout faire, court partout sur les terrains, écrase ses adversaires physiquement et continue de multiplier les aller-retour sur son couloir droit. Il est encore décisif offensivement en plus avec une nouvelle passe décisive pour Fabian Ruiz et il est à l’origine du dernier but parisien.
- Marquinhos (7) : en l’absence de Pacho, le capitaine du PSG était attendu face à l’attaque madrilène composée de Mbappé, Vinicius et Gonzalo Garcia. Son duo avec Beraldo a fonctionné à la perfection et il a bien géré les attaques adverses. Il a gagné tous ses duels et s’est baladé dans ce match. En détente.
- Beraldo (7) : titulaire après la suspension de Pacho, le défenseur brésilien a rassuré tout le monde ce soir. Solide défensivement, il a réalisé plusieurs interventions très propres devant Mbappé, Vinicius ou Gonzalo Garcia. Il a parfaitement cadenassé l’attaque madrilène et ne s’est jamais jeté. Il a, en plus, été plutôt très bon dans la relance.
- Mendes (7) : c’est paradoxal mais le défenseur gauche portugais a eu une rencontre facile à gérer ce mercredi. Malgré l’armada offensive madrilène avec des beaux noms, Nuno Mendes n’a pas du tout été inquiété. Il a tranquillement géré son match et a montré qu’il était toujours aussi fort dans son rôle de contre-attaquant. Remplacé par Kang-in Lee à la 80e.
- Joao Neves (7,5) : comme à son habitude, le petit milieu de terrain portugais a été dans tous les bons coups. Surtout, il est bluffant dans l’intensité qu’il met sur le pressing et dans les duels. Il a gratté un nombre incalculable de ballons dans les pieds madrilènes et malgré son petit gabarit, il s’est retrouvé à bouger Rudiger ou Valverde. Encore bluffant ce mercredi.
- Vitinha (8) : le maestro de cette équipe parisienne. Le milieu portugais est la tour de contrôle de chaque action de son équipe. Tous les ballons passent par lui, il écarte constamment le jeu et a une qualité technique tellement haute qu’il se sort de n’importe quelle situation. Un vrai régal pour les yeux et surtout pour ses partenaires puisqu’il n’arrête pas de distiller des bons ballons.
- Ruiz (8,5) : voir ci-dessous.
- Doué (7) : comme à son habitude, l’ancien Rennais a été virevoltant sur son côté droit. Techniquement, il a fait mal à Fran Garcia avec plusieurs séries de dribbles. Et surtout, son explosivité sur les premiers est toujours aussi impressionnante avec une belle complémentarité avec Hakimi sur le couloir droit. Manque tout de même un peu plus de précision dans le dernier geste. Remplacé par Mayulu à la 66e. Le jeune titi parisien a été plus discret que d’habitude.
- Dembélé (7,5) : de retour dans la peau d’un titulaire sur le front de l’attaque, l’international français a encore une fois été un véritable poison pour la défense madrilène qui a pris l’eau. Il se montre décisif sur le but de Fabian Ruiz en devançant Courtois, et il profite de la grosse erreur de Rudiger dans la foulée pour faire le break d’une belle frappe sèche. Remplacé par Gonçalo Ramos à la 60e. Le Portugais a beaucoup tenté pour trouver la faille et cela a fini par payer en fin de rencontre avec le but du 4-0. L’occasion pour lui de rendre hommage à Diogo Jota lors de la célébration.
- Kvaratskhelia (7) : le Géorgien, dans son style comme toujours, a déroulé son football. Ultra précieux défensivement, il a encore un volume de jeu assez dingue qu’on ne peut que saluer. Son duo avec Nuno Mendes fonctionne à la perfection. Il s’est aussi procuré plusieurs occasions mais a manqué de lucidité dans le dernier geste. On ne lui en voudra pas. Remplacé par Barcola à la 60e. Le Français a été très actif et s’est procuré plusieurs occasions. Il est passeur décisif sur le but de Ramos en fin de match.
Real Madrid
- Courtois (4,5) : en détournant une frappe enroulée de Ruiz (4e) et en réalisant une magnifique parade réflexe face à Dembélé, le Belge a sauvé les siens d’une ouverture parisienne encore plus précoce. Abandonné et parfois saboté par sa propre défense, Courtois n’a rien pu faire sur les quatre buts inscrits par les joueurs de Luis Enrique. Il a dû également s’appliquer pour sortir un centre-tir cadré de Dembouz, juste avant la mi-temps (45e+3).
- Valverde (4) : combatif et discipliné comme toujours, le capitaine du Real s’est démené au poste de latéral droit (Alexander-Arnold étant blessé) pour contenir au mieux les accélérations de Kvaratskhelia sur le côté gauche parisien, sans y parvenir réellement. Barcola lui a donné encore plus de travail ensuite. Repositionné au milieu de terrain dans le second acte, Valverde a vu son tir puissant être contré par Beraldo. L’Uruguayen s’est tout de même mieux débrouillé que son coéquipier du couloir opposé.
- Rüdiger (2,5) : pressé par Dembélé, l’Allemand s’est emmêlé les pinceaux avant de perdre le ballon en position de dernier défenseur, permettant au numéro 10 du PSG de punir une deuxième fois le Real Madrid (9e). Mis à mal par les profils très virevoltants des trois attaquants titulaires du PSG, Rüdiger s’est (à peine) mieux sorti en contrôlant Ramos en seconde période. Un match complètement manqué de sa part.
- Asencio (2) : lui et Rüdiger se sont tirés la bourre pour le trophée de Inferior Player of the Match. Le jeune défenseur espagnol a largement contribué à la débâcle des siens et à l’ouverture du score parisienne, en manquant un contrôle dans sa propre surface et rendant le ballon à Dembélé (6e). Ce dernier a prolongé vers Ruiz qui n’avait plus qu’à finir dans le but vide. Il a été fébrile tout le reste du match avec des interventiosn à l’arrache très souvent. Remplacé par Militão (64e), plus solide et bien plus propre.
- Garcia (3) : le jeune latéral gauche espagnol a énormément souffert face à la paire Doué - Hakimi, incapable de contenir la créativité de l’ancien Rennais et les percées du Marocain. Il aura défendu trop loin de ses adversaires directs pendant tout le match, à l’image de l’action du dernier but du PSG, où Garcia a laissé trop d’espace à Ramos pour se retourner et tromper Courtois pour la quatrième fois de la soirée. Un match raté.
- Güler (3,5) : en tant que créatif pur, Güler n’a pas su apporter la robustesse et la combativité nécessaire au milieu merengue pour s’imposer dans l’axe du terrain. Le Turc a tout de même été l’un des seuls à apporter un semblant de finesse au jeu du Real Madrid, avec une belle tentative de passe en profondeur vers Mbappé (45e+3) et en participant à l’une des meilleures actions de son équipe dans la rencontre : une combinaison à trois entre Güler, Valverde et Mbappé qui s’est achevée par une frappe râtée de ce dernier (53e). Remplacé par Vazquez (83e).
- Tchouaméni (3) : dépassé par les évènements et par la supériorité du PSG, Tchouaméni a brillé par son invisibilité. Pourtant rayonnant depuis le début de la Coupe du Monde des Clubs et l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc madrilène, le milieu de terrain français a été bousculé et jamais dans le bon rythme. Averti d’un carton jaune (28e).
- Bellingham (3) : d’habitude excellent pour casser des lignes balle au pied, Belligham n’a réussi à faire cela qu’une seule fois dans le match notamment en raison de son repositionnement plus bas sur le terrain. Sa percée plein axe a abouti dans une frappe contrée par Marquihos (63e). Défensivement, il n’a tout simplement pas fait le poids, en ne récupérant presque aucun ballon. Remplacé par Modric (64e) qui a distillé des bons ballons et joué son dernier match sous le maillot madrilène.
- Vinicius (2,5) : difficile d’analyser le match du Brésilien tant il a peu pesé dans la rencontre. Le Brésilien n’a pas tiré une seule fois dans le cadre en 90 minutes de jeu. Ses quelques tentatives de centres se sont avérées infructueuses aussi. Un match raté de sa part qui confirme qu’il a du mal à trouver sa place lorsqu’il doit être associé à Mbappé. Remplacé par Diaz (65e), qui n’a pas fait beaucoup mieux.
- Mbappé (3) : souvent critiqué par son manque d’implication défensive, Mbappé a démarré la rencontre en effectuant un pressing timide sur les relanceurs adverses. Offensivement affuté lors des premières minutes, en témoigne une excellente conduite de balle côté gauche soldée par un tir contré, le Bondynois a perdu en critère au long de la première période et à mesure que les buts pleuvaient côté en faveur du PSG. Avec une seule frappe cadrée dans tout le match, il n’a pas pesé face au club parisien. Sa tentative passée bien au-dessus du cadre en est l’exemple parfait (53e). Comme quoi la loi de l’ex ne s’applique pas toujours.
- Gonzalo (4) : son repositionnement à droite, afin de permettre à ses coéquipiers Vinicius et Mbappé d’occuper l’axe, ne lui a pas rendu service. Connu pour ses qualités dos au but, il a réalisé un bon travail de pivot et trouvé une passe intelligente pour Vinicius sur le côté gauche (36e). À noter qu’il a défendu côté droit dans le 4-4-2 du Real sans le ballon, ce qui l’a éloigné de la surface et des zones de finalisation. Remplacé par Carvajal pour effectuer un changement tactique (71e).
- 消息参考来源: FOOTMERCATO
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