Mercato: Lorient sur le point de chiper Grbic à Brest

Comme indiqué par Ouest-France, l'attaquant de Clermont, Adrian Grbic (23 ans), s'apprête à signer à Lorient. Le joueur avait pourtant donné "sa parole" à Brest le week-end dernier, mais les Merlus ont su se montrer plus convaincants dans le sprint final.

Pour l'union entre Bretons, on repassera. Alors qu'il était sur le point de s'engager avec le Stade Brestois, l'attaquant autrichien Adrian Grbic (23 ans) devrait finalement prendre la direction du FC Lorient, comme indiqué par nos confrères de Ouest-France.

Le week-end dernier, Brest avait pourtant trouvé un terrain d'entente avec Clermont pour le transfert de la révélation de la saison en Ligue 2, opération alors estimée à sept millions d'euros hors bonus. Et Brest avait aussi obtenu l'accord de l'attaquant, comme l'a indiqué son directeur sportif Grégory Lorenzi: "Grbic nous avait donné sa parole, ses agents aussi, elle n’a pas été respectée, déplore-t-il auprès du quotidien régional. Samedi, le joueur nous a appelés pour nous dire qu’il venait à Brest, il a appelé le coach aussi et a même demandé si le numéro 7 ou le numéro 9 étaient disponibles..." Mais ça, c'était avant que Lorient ne se réveille.

Un dossier qui en rappelle un autre

Voyant Grbic leur échapper, les Merlus, qui travaillaient également sur le dossier depuis plusieurs semaines, auraient décidé de surenchérir à la dernière minute et de s'aligner sur la somme initialement demandée par Clermont, à savoir 10 millions d'euros hors bonus. Un tarif trop élevé pour le Stade Brestois, qui va donc perdre sa bataille à distance. Selon Le Télégramme, Lorient va offrir un salaire de 130.000 euros à l'Autrichien.

Si le contexte n'est pas le même, ce dossier rappellera à certains celui de Majeed Waris. En 2015, l'attaquant ghanéen était annoncé à Rennes, qui avait trouvé un accord avec Trabzonspor. Mais à la dernière minute, Lorient avait réussi à retourner la situation et à chiper le joueur à son voisin, au sein même de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Malins, ces Merlus.